Dernière modification de l’article le 25 février 2016 par Admin
Il s’appelait Fleming, c’était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu’il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d’un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu’à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé. « Je veux vous récompenser », dit le noble, « vous avez sauvé la vie de mon fils! ». « Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j’ai fait », répondit le fermier écossais.
A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane. « C’est votre fils? », demanda le noble. « Oui », répondit fièrement le fermier. « Je vous propose un marché, » dit le noble. « Permettez-moi d’offrir à votre fils la même éducation qu’à mon fils. Si le fils vous ressemble, je suis sûr qu’il sera un homme dont tous deux nous serons fiers! ». Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et fut diplômé de l’Ecole de Médecine de l’Hôpital Sainte Marie de Londres. Il continua jusqu’à être connu du monde entier : le fameux Dr Alexander Fleming (1881-1955) avait en effet découvert la pénicilline.
Il recevra le prix Nobel de médecine, en 1945. Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage contracta une pneumonie. Qui lui sauva la vie cette fois ?… La pénicilline ! Comment s’appelait le noble ? Sir Randolph Churchill. Son fils ? Sir Winston Churchill (1874-1965) Quelqu’un a dit un jour : « Tout ce qui s’en va revient… »