Dernière modification de l’article le 12 décembre 2016 par Admin
En ayant le même niveau de connaissances de départ, pourquoi certains élèves arrivent à faire une bonne scolarité alors que d’autres, au contraire, ont de mauvais résultats ? C’est ce qu’a voulu savoir Marianne Miserandino, psychologue et aujourd’hui professeur à l’Arcadia University
Marianne Miserandino a mené une étude auprès de 77 jeunes. Il en ressort principalement que ceux qui ont peu confiance dans leur capacité, et qui sont motivés par des événements externes (obtenir des bonnes notes, faire plaisir aux parents), connaissent de gros problèmes de motivation en classe et son plus sujets à l’échec scolaire.
Par contre, ceux qui manifestent une certitude dans leur aptitude ont davantage l’esprit de curiosité. Ils participent plus en cours, sont plus persévérants. Ce travail de Marianne Miserandino montre combien la perception de soi-même, et surtout la croyance en ses capacités, est importante pour un jeune. C’est cette perception qui serait à l’origine de la motivation d’apprendre et donc d’avoir de meilleurs résultats à l’école. Mais les effets sont différents selon les matières. Un élève avec peu de confiance en lui aura des difficultés en mathématiques, dans les sciences sociales mais beaucoup moins dans l’apprentissage de la lecture ou des langues.
Un enfant se fait déjà une opinion assez précise de ses capacités à la veille de l’adolescence, ce qui va fortement influencer son engagement et sa motivation dans le travail scolaire, ainsi que ses résultats.
Aux parents qui sont préoccupés par les résultats scolaires de leurs enfants, et aux éducateurs, elle adresse le conseil suivant : « Chaque enfant a besoin de croire en lui-même. Avoir les capacités intellectuelles n’est pas suffisant pour réussir à l’école ou dans la vie. Le talent et le potentiel d’un enfant peuvent être facilement gâchés, à moins qu’il soit persuadé de les posséder et de pouvoir les utiliser ».
très édifiant j’aimerais avoir de pareil contenu
Bonjour,
Merci pour votre message.
Bien cordialement
Jean-François