Dernière modification de l’article le 19 mai 2016 par Admin
La concentration est impossible très longtemps (plus de 10 minutes c’est déjà très bien). Si l’on veut garder l’attention et l’écoute de nos apprenants, il est judicieux d’être attentif à créer des moments différents pendant la durée d’un face à face. Il y a 5 types d’utilisation du temps :
Les temps où les élèves travaillent tous ensemble
Tous portent leur attention sur le tableau, sur l’éducateur, sur les uns ou les autres qui prennent la parole dans une discussion de groupe. Tous écoutent, discutent, s’expriment.
Les temps où le travail se fait en petits groupes de 3 personnes
Les temps où le travail se fait en petits groupes de 3 personnes, pour faire, par exemple, les exercices : Trois personnes, c’est le nombre idéal qui permet la communication, l’échange d’idées. Même s’il y le risque de permettre à une personne de s’isoler des autres. Car tout un chacun a besoin de pouvoir s’adonner de loin en loin à une réflexion solitaire. Il ne faut pas, toutefois, que cela nuise au travail du groupe. S’isoler, oui, mais pour ensuite rejoindre le groupe dont on fait partie.
Les temps où le formateur s’occupe individuellement d’une personne
Les temps où le formateur s’occupe individuellement d’une personne, pendant lesquels il est absent pour les autres et qui, par conséquent, correspondent aux moments ou ceux-ci travaillent entre eux.
Les temps de détente
Bien que cela puisse interpeller, moins le formateur apporte du contenu, mieux c’est. Plus le contenu est apporté, exprimé, manipulé par les formés, plus ce savoir, cette connaissance, cette compétence sera retenue et comprise par ces derniers. Le formateur apporte du contenu par sa préparation, les documents qu’il peut fournir, les questions qu’il pose qui va permettre aux formés de chercher et trouver les réponses. S’il prend trop de place en temps et apporte tout le savoir, les formés vont, assez rapidement «entasser» ce qui est dit au mieux (ils écrivent sans entendre), au pire, ne plus écouter du tout.
Les temps de détente, qui n’exigent des formés aucune activité particulière et peu d’attention : Pendant ces instants, le formateur peut raconter une anecdote, parler de choses et d’autres, ou même favoriser un simple bavardage.
Les pauses
Les pauses, qui sont indispensable pour se détendre.
L’idéal : respecter une sorte de courbe sinusoïdale qui alternerait les moments où la concentration est intense, et les moments de détente (ce qui ne veut pas dire que l’on ne fait rien).
Dossier: Christelle BLAS
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