Dernière modification de l’article le 2 juin 2016 par Admin
Le rôle de l’alimentation devient de plus en plus important avec l’âge. Même si pendant des années le régime carencé n’a pas eu de conséquences graves, les mauvaises habitudes finissent par nous rattraper.
Le corps devient moins résilient et résiste moins bien à une alimentation déséquilibrée quand on prend de l’âge. La production d’antioxydants décline avec le temps, on devient moins résistant aux aliments provoquant des inflammations, tels que le sucre et les autres glucides rapides.
Le petit déjeuner
Le petit déjeuner est la base d’une alimentation équilibrée. Le sauter veut dire que l’alimentation manque de fondation et qu’on démarre la journée en boitant. Trop de gens faisant f impasse sur le petit déjeuner se plaignent de se sentir affaiblis, d’oublier les choses et d’être incapables de réfléchir clairement.
Certains ont des difficultés à gérer le stress, l’anxiété et/ou la dépression.
Généralement, le début de cette mauvaise habitude correspond à l’apparition de l’anxiété, de la dépression, des problèmes de mémoire et/ou du ralentissement de leur réflexion.
Ne pas commencer la journée avec un repas nourrissant est comparable à construire une maison sur du sable. Il suffit d’un léger stress ou d’un problème pour provoquer des fissures dans les fondations de la maison – Ia capacité du cerveau à gérer ces exigences. De même qu’il faut des fondations solides pour construire une maison, il en faut de consistantes au cerveau pour commencer la journée.
Le repas le plus important
Le petit déjeuner est le repas le plus important. C’est lui qui met un terme chaque matin à la plus longue période où nous restons sans manger, d’où son appellation de breakfast ( « brise jeûne » en anglais ) apporte au cerveau la possibilité de répondre aux exigences de la journée. Pour être capable de penser clairement, de se souvenir des informations importantes, d’être énergique et d’avoir un état d’esprit équilibré, il faut un petit déjeuner équilibré.
Sauter le petit déjeuner entraîne :
. La sensation d’être mentalement affaibli
. Une augmentation de l’anxiété et de la dépression
. Des sautes d’humeur
. Une réactivité accrue au stress
. Une baisse d’énergie
. Des difficultés à se concentrer
Commencer la journée sans petit déjeuner augmente le ressenti de stress et le taux des hormones du stress, c’est-à-dire l’adrénaline et le cortisol, avec comme conséquence de se sentir tendu et anxieux toute la journée. Au contraire, manger un petit déjeuner nutritif fait baisser le taux de cortisol ainsi que la possibilité d’attraper un refroidissement ou une infection des voies respiratoires supérieures.
Un petit déjeuner nutritif
Le cerveau fonctionne mieux pendant la journée entière si on a mangé un petit déjeuner nutritif composé de protéines, de glucides lents et d’un fruit ou d’un légume. Cette combinaison permet de commencer la journée avec la fondation neurochimique permettant de s’épanouir au lieu de se sentir épuisé. Le petit déjeuner apporte à l’organisme du carburant et une sensation de satiété. L’estomac indique qu’il est plein en sécrétant une hormone appelée gastrine agissant comme un neurotransmetteur sur le nerf vague qui établit une communication avec le cerveau.
Ce que l’on mange et l’heure à laquelle on mange ont une incidence sur la vivacité de l’esprit. Il est préférable de manger moins en plusieurs fois plutôt que beaucoup en peu de repas. En effet, un repas lourd inflige un stress au trajet gastro-intestinal et entraîne des effets secondaires systémiques tels qu’un afflux soudain de triglycérides et une augmentation du taux de glucides, et peut provoquer une lipidémie postprandiale (une montée subite de lipoprotéines riches en triglycérides après avoir mangé), qui est un facteur de risque d’accidents cardio-vasculaires et de diabète.
Pour avoir plus d’énergie et moins tendance à s’endormir l’après-midi, il est préférable de manger plus de protéines que de glucides au déjeuner, parce que ces derniers endorment la capacité à se concentrer.
C’est pour cette raison que de nombreux professeurs se plaignent que les élèves soient endormis l’après-midi après s’être bourrés de glucides au déjeuner. Pour le dîner, au contraire, il faut manger plus de glucides pour avoir envie de s’endormir le soir.
Dossier: Dr John ARDEN
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