Dernière modification de l’article le 19 mai 2016 par Admin
Il est inévitable qu’à certains moments, nous ne soyons pas contents d’une relation. Et il est inévitable également que vos proches, ne soient pas non plus toujours, satisfaits de vos choix.
Très souvent, nous voulons fuir ces instants où l’on doit exprimer à l’autre quelque chose qui ne nous convient pas.
Cela dit, pour que des règles, des principes, des choix soient acceptés, il y a une démarche assez efficace que je vous propose. Elle est issue d’une méthode que l’on appelle la CNV (la Communication Non violente).
Le fait, l’émotion, la demande
Exprimer :
– Les faits
– Votre ressenti
– Votre demande
Exemple: votre conjoint (ou votre enfant) arrive 1 heure plus tard que prévu du travail (ou de l’école). Quand il arrive, il peut y avoir 2 réactions extrêmes:
– Certains d’entre vous, se précipiteront en le prenant dans ses bras en lui montrant la peur que vous avez eue de ne pas savoir où il était.
– D’autres lui crieront dessus (et, si c’est un enfant, le puniront de sorties pour un mois).
Face à ce genre de réaction votre conjoint (ou enfant) peut soit se mettre en colère et vous dire que vous êtes trop « collant », que vous ne comprenez rien, que ce n’est pas de sa faute….. Mais aura t-il intégré pourquoi cela pose problème ? Si vous lui dites en quoi ça vous pose problème, il sera plus vigilant la fois suivante à vous informer ou à ne plus être en retard.
Dans ce cas, cela pourrait être : « Loulou, tu devais rentrer à 17h et il est 18h30 (ce sont les
faits). Je suis en colère !(ou inquiète ou autre… c’est l’émotion), j’ai besoin de savoir pourquoi tu as ce retard ? (c’est votre demande) ».
Laisser votre conjoint (ou enfant) exprimer les raisons de ce retard. Ensuite, continuez dans cet esprit: vous pouvez et devez dire ce que vous vivez, ce que vous ressentez, ce dont vous avez besoin.
Accepter d’entendre l’autre
Mais attention, dans cette démarche: il faut accepter que votre conjoint (ou enfant) ne pense pas comme vous, qu’il n’ait pas les même besoins.
Si cela se passe avec votre enfant; en tant que parent, vous devez entendre ce qu’il est. Vous devez être à la fois le protecteur et le déclencheur. Parfois, lâchez un peu de prise. Parfois, mettez des limites. La vie n’est pas composée que de moments de plaisir, on ne peut pas toujours faire ce que l’on a envie. C’est à vous parents à l’apprendre à vos enfants. Si vous le faites de cette manière, et si vous lui apprenez à communiquer ainsi, je peux vous assurer que votre enfant sera un adulte plus fort et plus adaptable face aux aléas de la vie.
Dossier: Christelle BLAS
|