Dernière modification de l’article le 18 juin 2016 par Admin
Les études supérieures demandent beaucoup de travail et génèrent du stress qui peut aboutir au burnout.
Cercle vicieux
Parfois, un comportement qui fait monter le stress a des conséquences qui vont elles-mêmes générer une nouvelle hausse de stress, et ainsi de suite ! C’est un cercle vicieux dont il devient vite difficile de sortir. Pour y parvenir, ne vous stressez surtout pas plus mais demandez-vous pourquoi telle ou telle situation provoque du stress et, surtout, comment faire pour que cela ne se reproduise plus.
Prenons l’exemple d’un étudiant qui se sent stressé le jour d’un examen. Le matin, il n’arrive pas à trouver sa carte d’étudiant et, après avoir perdu du temps à la chercher en vain, il rate son bus. Il parvient à entrer à la dernière minute dans la salle d’examen, mais son stress est déjà très fort et, au lieu de se concentrer sur le sujet, il pense, durant ce temps qui lui est désormais compté, à la peur qu’il a eue d’arriver en retard et au temps qu’il a perdu pour expliquer à l’entrée comment il avait pu perdre sa carte d’étudiant. Il est évident que, dans ces conditions, ses chances de réussir sont particulièrement minces. Pourtant, s’il apprend à se concentrer sur une seule chose à la fois, une telle situation ne se produira plus et il aura toutes les chances de réussir son examen.
Pour mieux maîtriser le stress et éviter de vous épuiser inutilement, apprenez donc à analyser la situation en vous concentrant toujours sur une seule tâche
à la fois. Pensez également que, plus vous travaillez, plus vous relevez de défis à l’université, moins de stress, au bout d’un certain temps, vous ressentirez. Ce faisant, vous éviterez aussi le surmenage.
Le burnout
Le terme anglais burnout signifie l’épuisement dû à l’ardeur au travail. Appelé « syndrome d’épuisement professionnel », le burnout guette tout individu soumis à un stress excessif, prolongé ou répétitif1. Chez les étudiants, son apparition dépend de leur faculté à résister au stress qui résulte de la pression de l’enseignement supérieur et peut être accentué par un job à côté et des problèmes familiaux ou relationnels. Souvent oppressés par l’accumulation de ces facteurs de stress, les étudiants ressentent un sentiment d’échec qui peut se transformer ensuite en frustration, puis en résignation et, enfin, en épuisement.
Différents types d’étudiants sensibles au burnout
Même s’il semble arriver soudainement, le burnout est souvent le résultat d’une tension continue durant de longs mois. Pour y remédier, analysons d’abord les types d’étudiants qui sont particulièrement concernés par ce phénomène :
– Les étudiants perfectionnistes, qui se fixent un niveau de performance
très difficile, voire impossible à atteindre ;
– Les étudiants qui conditionnent l’estime qu’ils se portent et leur amour-propre à leurs notes.
– Les étudiants qui n’ont que leurs études ou presque comme source de satisfaction.
Dossier : Antoinette CHAMPCLOS
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